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L'humain cette menace

 

Sans l’humain, est-ce que la Terre aurait pu allonger sa survie ? L’apparition de l’homme a-t-elle signé son arrêt de mort ? Malheureusement, tout tend à prouver que oui, l’humain est une menace.


L’animal intelligent

Avant l’humain, il y avait bien des dangers importants qui menaçaient la planète. Mais malgré les feux de forêt, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les tsunamis, les inondations, les météorites, les périodes glaciales, la Terre et la vie ont survécu. Jusqu’au jour où un animal accéda à l’intelligence; l’humain était né.


Dès lors, tout changea. À peine s’érigea-t-il sur ses deux pattes arrière, qu’il utilisa ses pattes avant pour chasser, pêcher et… se battre avec les autres humains. Il se distinguait déjà des autres animaux par son étrange propension à vouloir affirmer sa supériorité. En plus, l’animal humain ayant deux sexes, le plus robuste des deux ne put s’empêcher d’exploiter le plus faible le protégeant parfois, en abusant à d’autres moments.



D’animal à bête agressive

Peu à peu l’animal humain se distingua des autres animaux. On le vit développer, au-delà de son ingéniosité, des attributs comme la cupidité, l’égoïsme, la cruauté, le manque de scrupule ainsi qu’un terrible complexe de supériorité. Prêt à tuer pour conserver ou s’attribuer des territoires, il inventa la guerre et de multiples manières de tuer. Il utilisa sa faculté à inventer des outils pour créer des armes toujours plus meurtrières.

 

À peine venait-il d’inventer les communautés qu’il entrait en guerre contre les autres. Après avoir instauré des alliances, il créait la trahison. Découvrant de nouvelles civilisations, il pratiqua le racisme.


Intelligent mais pas futé

Sa faculté à apprendre et sa curiosité permirent à l’humain de découvrir d’innombrables ressources. Découvrant le pétrole, il ne put s’empêcher d’en inonder la planète autant dans l’air que dans l’eau.



Assez brillant pour utiliser le pouvoir de l’eau, mais pas assez futé pour comprendre quand y jetant ses déchets il empoisonnait ceux qui y vivent et ceux qui la boivent.

 

Après avoir découvert les minerais, le bipède creuse sa planète et la rend poreuse comme un fromage. Ses multiples guerres justifient une pollution créée par les usines d’armement et le rejet de milliards d’armes, de cartouches, de canons, de machines de guerres et de navires qui rouillent au fond des océans.



Égoïste et cupide

Grâce aux ingénieux moyens de transport qu’il inventa, le singe intelligent se mit à parcourir la planète. Mais à mesure qu’il progressait d’une terre à l’autre, au lieu de se contenter d’échanger ce qu’il avait contre ce qu’il découvrait ne pas avoir, il ne put s’empêcher de tout s’approprier pour le rapporter chez lui. C’est ainsi que l’on vit apparaître l’exploitation des ressources puisées du Sud et pompées vers le Nord.


Pas satisfait de saisir les ressources des autres, l’humain blanc se déclara supérieur à l’humain de couleur se justifiant d'en faire des esclaves et de les traiter comme de la marchandise. Quelle insulte à l’humanité, quelle honte de faire partie de ce règne sans scrupules !

 


La pollution invisible

L’apparition de l’électricité engendra une destruction planétaire invisible. De l’électrification naquit l’électronique. En plus de l’envahissement de l’air par les ondes de toutes sortes, les appareils électroniques puisèrent jusqu’aux minerais critiques. Encore là, assez brillant pour inventer de multiples appareils ménagers, de nombreux outils de télécommunications mais incapable de se rendre compte quand ne recyclant rien chaque objet jeté s’ajoutait à la destruction de la terre.


Et l’espace

Quand finalement « l’homo destructus » conquit l’espace, ce ne fut pas long qu’il en vît la possibilité d’en faire un dépotoir. Après tout, qui le verrait, qui ça dérangerait ? De sorte que si un jour les hautes altitudes se dotent de routes (si on se rend là) ce sera tout un slalom afin d’éviter les milliers de détritus qui y flottent.


Le réveil brutal

Puis, après de milliers d’années d’inconscience les humains, étant devenus des milliards, réalisèrent qu’ils pataugeaient dans les déchets, qu’ils avaient de la difficulté à respirer et que l’accès à l’eau potable et à la nourriture devenait problématique. On vit apparaître ceux qui lentement commencèrent à protester face à la pollution destructrice. On vit se fermer les yeux de ceux que la destruction de notre Terre avait rendus milliardaires.



Épilogue

Finalement, on se rend compte que la pire catastrophe ne vint pas de la nature ni de la planète. Le plus grand malheur fut l’accession de l’animal humain à l’intelligence. La naissance de l’homme semblait être une belle promesse mais, en fait, elle était le début de la fin d’un univers.

 

Merci aussi à ceux qui n’ont pas lu.


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